La loi de MEMPHIS...
A la Saint Michel, , j'ouvre la porte à la manivelle...
Bonjour aux RG, Gendarmes, Policiers, Douaniers, Journalistes, Agents du Fisc, Partis politiques et autres voyeurs de tout poil !...
Bonjour aussi à ceux qui ne passent jamais par là : mes parents, ma voiture, ma première cigarette et l’ours en peluche de ma tendre enfance.
273ème jour de l’année.
Connaissez-vous la loi de Memphis ? Il s’agit de la loi – du nom de son inventeur américain – de ceux qui portent la poisse. Qui n’a jamais connu dans son entourage un « Gaston Lagaffe » a qui tout arrive, sur qui tous les malheurs du monde s’abattent ?
Vous savez ce personnage qui ne peut pas marcher sur le trottoir sans tomber dans une bouche d’égout et qui en évitant une déjection canine reçoit le pot de fleurs de la vieille dame du cinquième.
J’en ai connu quelques uns dans ma vie – notamment un qui avait cette capacité à recevoir des coups de boules par un motard pendant que nous nous en recevions par des gens non casqués (c’est vous dire le manque de bol de ce type….) – et je pensais jusqu’à aujourd’hui donc ne pas être un Memphis’s member. Je suis déjà membre VNE, on ne peut pas être partout.
Et bien j’avoue qu’aujourd’hui, le doute m’habite (il n’y a pas de contrepèterie…).
En voulant ce matin prendre ma voiture pour emmener Lucette à sa promenade quotidienne (oui en ce moment avec la chasse, nous avons trouvé des sentiers de ballades moins dangereux mais du coup plus lointains…), j’ai eu la désagréable surprise de m’apercevoir qu’un de mes rétroviseurs était arraché et que le poignée de la porte l’était tout autant. Vous allez me dire que c’est moins grave que la crise financière américaine ou que le conflit en Afghanistan ou encore que le dernier meeting de la Mère Ségo (qui a été obligé d’inviter Hervé Villard pour qu’il chante « Aubry, c’est fini ! »...) – mais franchement ca gène terriblement pour ouvrir la porte de ne plus avoir de poignée et je ne vous explique pas comment on se sent soudainement moins serein de conduire sans rétroviseur. Ben oui on prend des sales habitudes en roulant, notamment celle de regarder autant derrière que devant (mais que voulez-vous avec toutes ces « Gay prides » on devient méfiant….).
Bref c’est chiant mais cela pourrait ne pas être grave. Sauf que mon assureur risque d’être moins zen à lire ce billet que vous car :
- la semaine dernière, il y a cette pauvre dame qui en oubliant de serrer son frein à main à fait naître une pulsion violente à sa camionnette qui n’a pas été sans trace sur mon pare-choc arrière
- Au mois de juin, une bande de jeunes cons s’en était pris à la portière de ma voiture
- Au moins de juin toujours, de fortes pluies ont eu raison de mon bureau et de tout ce qui s’y trouvait ainsi que de quelques autres pièces de ma demeure.
Bon heureusement j’ai été « épargné » lors des violences urbaines et je n’ai pas déclaré à mon assureur la dégradation de la niche de Lucette ce week-end. En effet, en piochant, je suis tombé sur un puits de pétrole. Quand ce dernier a jailli brutalement du sol, la terre a tremblé ce qui n’a pas été sans laisser des fissures sur l’une des parois de sa niche. Mais bon, je préfère garder cela sous silence, je m’occuperai de commander une nouvelle couche de crépi quand, à l’instar de John Ross Ewing (alias J.R), cigare à la bouche, chapeau de cow-boy sur la tête et les pieds sur mon bureau en marbre dans mon 400 m² du 237ème étage de la Tour Montparnasse, je négocierai avec la « British Petroleum » le financement du prochain oléoduc entre Vitry-le-François et la Chine….
4 sinistres en 4 mois, mon Blog Rank chez mon assureur va finir par grimper…. Alors loi de Memphis ou loi des séries ? Quoiqu’il en soit, cela me casse les COUILLES !!!!
Si je chope le ou les connards qui s’évertuent à casser ou piller, par plaisir (où même sans plaisir), je m’en vais leur faire déguster le goût et la flexibilité du rondin de bois vert.
Je n’ai rien contre l’uniforme bien au contraire, mais je ne vais quand même pas passer tous mes lundis à la gendarmerie pour déposer plainte. Car les ballades de Lucette s’en trouvent réduites.
Et je tiens publiquement à dire à mon assureur que je l’aime beaucoup et que je n’oublierai pas ses étrennes… Ben oui, sinon il va finir par me dégager de son portefeuille….
Allez Lucette, monte la garde !
