Je te préviens....
A la Saint Aymard, j'vais me le faire ce connard !
Bonjour aux RG, Gendarmes, Policiers, Douaniers, Journalistes, Agents du Fisc, Partis politiques et autres voyeurs de tout poil !...
Bonjour aussi à ceux qui ne passent jamais par là : mes parents, ma voiture, ma première cigarette et l’ours en peluche de ma tendre enfance.
150ème jour de l’année.
La pétition prend de l'ampleur, pour les retardataires, n'oubliez pas d'aller signer là.
Je ne veux pas me répéter mais pour les "Alzheimer" (vous savez ce vieil allemand qui vous veut du mal), vous pouvez naviguer ici, là, sans oublier là et enfin là.
Tous les soirs, un connard s'évertue à tenter de franchir le mur du son devant chez moi. Le même. A la même heure. Attention, car je vais l'aider à le franchir moi le mur, mais il n'y aura plus de son !
Il portait des culottes, des bottes de moto
Un blouson de cuir noir, un pois chiche dans l’cerveau
Sa moto qui partait comme un boulet de canon
Semait la terreur devant tous les marmots.
Jamais il ralentissait, jamais il ne s’arrêtait
pas plus aux passages piétons, que devant le lycée
Et si par malheur je me trouve devant ce phénomène
Alors je ferme les yeux et crie : "Maman je t'aime"
Dépourvu par Dame Nature, d’une vraie paire de couilles
Il se venge sur son engin cette espèce de pedzouille
Et s’il continue à prendre ce faubourg pour une piste
J’vais lui offrir un abonnement chez l’dentiste
Alors je le lui dis ici une dernière fois
En ville c’est 50, sinon tant pis pour toi
Et si cette mise en garde devait se perdre finalement
Dans le bruit de la machine et du tuyau d’échappement
Voilà c’qui t’arrivera, je n’suis pas ambigu
Au passage pour piétons, ce sera une vraie boucherie
Contre le fil de pêche soigneusement tendue
Et quand on débarrassa les débris….
On trouvera ta culotte, tes bottes de moto
ton blouson de cuir noir, des extraits d’ton cerveau
Mais plus rien de ta moto et plus rien d’ta gueule de con
Qui semait la terreur devant tous les marmots...
Lucette file chez le marchand de pêche.....