Le facteur de Neuilly
Aujourd'hui c'est Mardi-Gras, alors bonne fête aux obèses !
Que c'est bon de se réveiller avec vous. Bon y'a bien ma femme mais je dois reconnaître qu'elle n'est pas du matin...
Commençons par souhaiter longue vie au petit vitryolé qui a commencé à émettre et souhaiter la bienvenue à un(e) militant(e) local(e). Hop dans mes liens. Les blogs locaux fleurissent et on ne peut que s'en réjouir. Ca lance des idées, ça ouvre des débats et finalement n'est-ce pas cela la démocratie. Alors je vous invite à les visiter régulièrement et à les commenter. Des gens ont des choses à dire, alors ne nous gênons pas.
Bon pour le premier, je lui rappelle qu'on est encore au mois de février, ne lui en déplaise et que le port des lunettes de soleil ne donne aucune obligation au personnel de le servir en terrasse. Pour le second blog, je suis tombé sur une vidéo sympa. C'est tout con, mais je me la suise mise en boucle 6 à 7 fois et j'ai encore l'air en tête. Je ne sais pas si l'auteur est un homme ou une femme, mais en dehors du fait qu'il(elle) soit pour Bayrou (franchement y'a plus grave) moi ce qui m'intéresse c'est pourquoi, comment, dans quel but et comment cela influe sur la vie quotidienne. En fait les coulisses, coup de coeur, coup de gueule, les espoirs, les énervements d'une campagne et d'une vie quotidienne de militant(e). Cela ça m'intéresse, l'aspect humain d'un engagement.
Dans la blogsphère locale on a aussi un journaliste. J'attends de lui aussi des choses perso, sincères, sortant des tripes. Et pour finir une artiste locale. Ben idem, je l'invite à nous faire partager ses passions.
Vitryblog est en marche et c'est très bien. N'en déplaise à la presse locale (que j'ai quand même mis en lien) la vie est là, aussi, dans l'échange et le mélange de ces vitryats anonymes qui sont et qui font Vitry-le-François.
Allez, un petit portrait du facteur de Neuilly pour conclure. Bon vous connaissez le principe. L'original est là, la parodie ci dessous :
Quand tu partais pour les scrutins
Les sacoches pleines de bulletins
A bicyclette
Y’avait José et ses copains
Ma pt’ite Lucette que t’aimais bien
Y’avait Krivine tu te souviens
Et puis Arlette
Ta petite gueule de minet Pour elles certaines femmes mouillaient A bicyclette Dans les manifs à coup d’barrière On t’a souvent roulé à terre Pour parvenir à te faire taire
Devant Arlette
Faut dire qu’elle y mettait du cœur
Elle aimait jouer les dictateurs
A bicyclette
Depuis qu’elle était au Lyonnais
En Clio désormais elle roulait
Et ne se gênait pas pour critiquer
Ta bicyclette
Quand approchaient les élections
Toi tu y croyais pour de bon
Tu l’invitais
Mais fidèle à ses travailleurs
Elle se gardait ses électeurs
Les cheminots comme les mineurs
T’étais blessé
Quand 2007 s’est profilé
T’as voulu encore nous faire chier
Quelle prise de tête
Tu rêvais les cheveux au vent
De devenir Président
Tu t’es planté heureusement
Merci Arlette
Et pour les puristes, c'est ici.
Allez je me sauve car à force de laisser Lucette devant l'écran,
elle va me réclamer aussi son blog !...